samedi 7 septembre 2013




 
L'European Milk Board (EMB), dont l'Apli est membre, a commandé une étude sur les coûts de production du lait en France. Un bureau d'étude allemand (Büro für Agrarsoziologie und Landwirtschaft) l'a réalisée en s'appuyant sur les chiffres du Réseau d'information comptable agricole (Rica) et sur les indices des prix de production agricole de l'Insee.

Les coûts de production varient nettement d'une région à l'autre : ils vont de 33 centimes par kilogramme dans le Grand Ouest à 50 centimes dans le Sud-Est. Ils sont de 39 centimes dans le Centre, 40 centimes dans le Poitou-Charentes, 42 centimes en Normandie et Nord-Picardie, de 43 centimes dans le Grand Est, de 44 centimes dans le Sud-Ouest et de 47 centimes en Auvergne-Limousin. La moyenne française est de 39,17 centimes par kilogramme.

« En 2012, les producteurs laitiers français ont perçu en moyenne 31,4 centimes le kilogramme. Cela signifie qu'il y avait en moyenne un déficit de 8 centimes », analyse l'étude. La situation est similaire dans d'autres pays européens, dont « les conséquences se vérifient dans le nombre croissant d'exploitations laitières en Europe obligées de cesser la production ». L'EMB demande « la mise en place d'un cadre adéquat qui assure un bon fonctionnement du marché et garantisse aux producteurs un revenu équitable ».

Une étude équivalente sur les coûts de production allemands a été réalisée l'an dernier. Ils sont de 43 centimes par kilogramme dans le nord du pays, de 45 centimes dans l'est, et de 51 centimes dans le sud. A cette époque, le lait était payé 33 centimes par kilogramme. Suite...

5 commentaires:

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  3. Comment se fait-il qu'il faille se payer une étude pour connaître le coût réel du lait à la production alors que la société paye à prix d'or une inter profession qui ne nous dit rien, et tante d'enfumer tout le monde en permanence et a essayée pendant des décennies d'occulter cette problématique du coût réel de production du lait?

    On se fout de nous et la fédé est "vendue" aux intérêts de la transformation laitière et assure les moyens d'une hégémonie absolue des céréaliers sur les éleveurs qui sont totalement niés et instrumentalisés.

    En fait, il faudrait 2 syndicat, un pour le végétal, l'autre pour l'élevage car les méthodes de travails les contraintes du réel sont trop divergentes, voire contradictoire.

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  4. Les 2 commentaires supprimés étaient vides.

    sans doute une erreur de manip d'un internaute.

    Ce blog est régulé mais non pas censuré, sauf bien sûr dans le cadre de la loi (racisme, appel au meurtre, ect...)

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  5. La moyenne de rendement statistique d'une exploitation céréalière est d'environ 70 000€ alors que sur les mêmes critères, une exploitation laitière permet de dégager 16000€.

    C'est à dire au moins 4 fois moins, - 400%.

    Or on a pas besoin de traire et de nourrir le blé, le maïs, le soja tous les jours.

    Ils ne meuglent pas dans les champs et souvent tombe du ciel de l'eau qu'on appelle la pluie.

    Si on est un peu connaisseur on peut même nourrir le végétal de plantes adventices.

    En bref, pourquoi travailler comme un forçat pour faire du lait et perdre de l'argent?

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