jeudi 5 septembre 2013

Une conjoncture laitière plus favorable?





À la recherche d’un revenu décent après plusieurs mois de crise, les éleveurs laitiers voient peut-être la fin de l’année. Les cours mondiaux des produits laitiers s’envolent et les prix des céréales pour nourrir les animaux ont stoppé leur montée vertigineuse. « Les producteurs sont dans un trou noir. Il y a quelques lueurs avec l’évolution du prix du lait et la stagnation des coûts de production », analyse Thierry Roquefeuil, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). Mais pour sortir de ce trou noir, « les éleveurs ont besoin des industriels pour les tirer vers le haut ».
Un prix du lait encore insuffisant
Des industriels avec qui la relation n’est pas toujours facile, même si Thierry Roquefeuil note des « avancées ». Principalement depuis la rencontre du 8 avril réunissant producteurs, transformateurs et distributeurs sous l’égide du ministère de l’Agriculture, rencontre débouchant sur « une réactivité des acteurs et 25 € de hausse sur les mille litres de lait en moyenne sur le premier trimestre ». Mais « pas d’euphorie », tempère l’éleveur : « L’objectif est d’avoir un prix moyen de 340 à 350 € les mille litres en moyenne sur l’année ».
Pour l’instant, même si les prix ont augmenté, on est encore loin du compte. « Le marché est dynamique, les industriels peuvent appliquer des tarifs conséquents à l’export comme sur le marché intérieur. Les producteurs doivent avoir un prix qui tienne compte de tout ça », argumente Thierry Roquefeuil, qui « lance un appel aux entreprises pour qu’elles prennent leurs responsabilités ».  Suite...
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« les éleveurs ont besoin des industriels pour les tirer vers le haut » dit Mr le (faux) Naïf; et si la réalité était précisément l'inverse: que pourraient bien faire les laiteries sans lait? C'est la synergie de producteurs et des consommateurs qui garantissent l'existence des laiteries et non l'inverse.
Ne nous y trompons pas cette analyse biaisée n'est pas le fruit du hasard ni de la seule naïveté car elle exprime précisément la situation pensée du point de vue des laiteries qui espèrent assujettir producteurs et consommateurs autour de leur seuls profits afin d'en faire de purs instruments, de pur objets au service de leurs irraisonnées pulsions de pouvoir et de lucre.
Au cas où on ne l'aurait pas encore compris, entre producteurs et laiteries on sait désormais avec un bon niveau de certitude quel camp la FNPL a choisi.
Au détriment de l'autre.  

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