mercredi 30 octobre 2013

LA FNSEA CONSEILLE AU GOUVERNEMENT DES USA DE "PUNIR" LES ANTI OGM !

 

 TRANSPARENCE SYNDICALE...


 
 
 
 
 
 
Excusez-nous pour la mauvaise qualité visuelle du document. Par contre le contenu est édifiant! Bonjour les coups bas...

mercredi 16 octobre 2013

vendredi 11 octobre 2013



SUICIDES DANS L'AGRICULTURE
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Des contrats, des contrats... Mais quels contrats? Verticaux, bien sûr, sous la houlette FNLPL!
Quand on entend que le prix plancher est de 25€, et que cela est énoncé sans aucun commentaire, comme allant de soi, on cauchemarde.
Quand donc disparaîtront des discours soit disant syndicaux ces chiffres ubuesques, sans lien aucun avec une quelconque réalité économique.
Après de tels propos sans substance, sans avenir, évasifs, en dénégation des réalités les plus élémentaires, quelle énergie ne faut-il déployer pour seulement garder courage...
Comment s'étonner, dès lors, que certains, écrasés par l’adversité, ne succombes à de funestes tentation?


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Le Monde, Le Figaro, France Info, MSA, Effetsdeterre.fr, Bulletin Electronique
Dessin de Cabu Le suicide des agriculteurs ne faisait pas beaucoup de bruit, même si depuis des années quelques chercheurs tiraient la sonnette d’alarme, à l’instar de Michèle Salmona, enseignante en psychologie du travail, qui dénonçait en 2003 déjà, dans une interview à la Mission Agrobiosciences, le déni qui enveloppait ce fléau montant de la détresse et du suicide des agriculteurs. En France, il semble enfin que la question soit prise au sérieux. Et en Inde, quoi de neuf, alors que plus de 166 000 paysans, cultivant du coton OGM, se sont suicidés depuis 10 ans ?
 
Le suicide des agriculteurs français ? Ce serait "Comme un bruit de fond recouvert d’une chape de plomb" [1], peut on lire dans Le Monde. Mais l’omerta semble enfin se lever.
Dans son édition du 25 janvier 2011, le Figaro [2] rappelle que le dernier chiffre concernant le suicide des agriculteurs disponible est issu de la « Cosmop (Cohorte pour la surveillance de la mortalité par profession) réalisée par l’Institut de veille sanitaire (InVs) (…). Le nombre des suicides chez les agriculteurs se situe par extrapolation autour de 400 par an, soit un peu plus d’un par jour (…) Les agriculteurs exploitants sont les plus touchés par les décès par suicide, avec un risque relatif 3,1 fois supérieur à celui des cadres pour les hommes, et 2,2 fois plus élevé pour les femmes ». Dans le même article, Eric De La Chesnais souligne, tout de même, que l’Apli, l’Association des producteurs de lait indépendants, qui avait organisé deux marches funèbres en 2010 pour dénoncer cette catastrophe, avançait, elle, le chiffre de 800 suicides par an.
400, 800… Quoi qu’il en soit, c’est beaucoup trop.

Dans une interview à France Info [3], le 27 janvier 2011, Christiane Lambert affirme que cette situation n’est pas récente. Pire, elle s’amplifie. Selon la vice-présidente de la FNSEA, les raisons sont multiples : avec la crise de la vache folle, où ils ont été traités d’empoisonneurs, avec les crises sanitaires en cascade où ils sont accusés de pollueurs, les exploitants agricoles se sentent mal-aimés de la société. Ajoutez à cela la crise économique, la volatilité des prix, les difficultés financières (53% de baisse du revenu en 2009), l’absence de perspectives, la solitude, le célibat… Un cocktail dépressif sur fond de vacuité du lien social et d’exclusion.
Face à ce sombre tableau, et au manque cruel de chiffres fiables et officiels, l’Invs et la MSA (la protection sociale du monde agricole) ont décidé de collaborer afin de créer un observatoire sur le suicide en agriculture. L’objectif : « Celui-ci permettra de mieux cibler les actions à mettre en œuvre et de développer un plan global de prévention des risques psychosociaux et de prise en charge des personnes en difficulté. » lit-on sur le site de la MSA [4].
A quelques milliers d’encablures de là, les paysans indiens, eux-aussi, se suicident. Et sur le sujet, la controverse est vive. Avec 9 millions d’hectares cultivés, l’Inde est aujourd’hui le plus grand producteur au monde de coton. En 2002, le pays réalisait sa révolution génétique, introduisant le coton Bt de Monsanto. Depuis, une vague de suicides endeuille le pays. Imaginez : 166 000 agriculteurs indiens se sont donnés la mort en une décennie.
De là, à accuser le végétal transgénique, il n’y avait qu’un pas, qu’ont allègrement franchi les anti-OGM, certains affirmant même l’effet létal de la plante sur le bétail.
D’autres, comme Denis Delbecq, pigiste à l’Express, à La Recherche, dans un papier publié sur effetsdeterre.fr pose la question : Le coton OGM qui pousse les agriculteurs au suicide, un mythe ? [5]. A grand renfort de chiffres, ‘l’agitateur de l’information écolo’ tente de démontrer qu’aucun lien n’existe entre le taux de suicide des paysans indiens et le développement du coton transgénique.
N’empêche, nul ne peut taire leur désespoir. Alors, pourquoi ?

C’est ce que cherche à découvrir un anthropologue du Missouri, qui propose une nouvelle approche pour l’étude de la controverse, relayée dans le Bulletin électronique du 25 février 2011, par les services de l’Ambassade de France aux Etats-Unis [6]. L’originalité de la démarche ? Glen Stone, professeur d’anthropologie socio-culturelle, confronte les performances à l’échelle du champ (qui se limitent à de simples résultats de rendements agricoles et en réductions d’intrants) avec celles obtenues à l’échelle de l’exploitation agricole. L’enjeu : démasquer des désordres plus graves, révéler des dynamiques à plus grande échelle et sur le long terme, tenir compte de paramètres jusque-là oubliés, tels que les dettes et les revenus, l’accès au travail, à la terre et à la technologie, sans oublier, un fléau bien connu chez nous : le déficit de lien social…
Revue de presse de la Mission Agrobiosciences, 7 mars 2011
Lire sur le magazine Web de la Mission Agrobiosciences  :
- Agriculture : les champs de la détresse. Entretien avec Michèle SALMONA. Enseignante en psychologie du travail et cofondatrice du CAESAR (Centre d’anthropologie économique et sociale : applications et recherches à Paris, janvier 2003.
- Ces rythmes différents qui font "mauvais ménage". Une intervention du sociologue Jacques Rémy (Inra), dans le cadre des 11e Controverses de Marciac (Université d’Eté de l’Innovation Rurale) Télécharger les Actes PDF
- Accroissement de la précarité en France et en Europe : quand la pauvreté fait campagne. Revue de presse de la Mission Agrobiosciences, janvier 2010.
Accéder à toutes les Publications : Alimentation et Société et Cancers et alimentation. Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’alimentation. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les publications « l’Alimentation en question dans "Ça ne mange pas de pain !" (anciennement "Le Plateau du J’Go"). Les actes de l’émission de la Mission Agrobiosciences sur l’actualité de Alimentation-Société diffusée sur Radio Mon Païs (90.1), les 3ème mardi (19h-20h) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Accéder à toutes les publications de la Mission Agrobiosciences sur la Méditerranée : repères sur les enjeux agricoles et alimentaires, analyses géopolitiques. Editées par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les publications « Agriculture et société ». Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’agriculture. Edités par le magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à tous les Entretiens et Publications : "OGM et Progrès en Débat" Des points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au débat démocratique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les publications : Sur le bien-être animal et les relations entre l’homme et l’animal Pour mieux comprendre le sens du terme bien-être animal et décrypter les nouveaux enjeux des relations entre l’homme et l’animal. Avec les points de vue de Robert Dantzer, Jocelyne Porcher, François Lachapelle... Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Accéder à toutes les Publications : "Sciences-Société-Décision Publique"de la Conversation de Midi-Pyrénées. Une expérience pilote d’échanges transdisciplinaires pour éclairer et mieux raisonner, par l’échange, les situations de blocages « Science et Société » et contribuer à l’éclairage de la décision publique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les Publications : Science et Lycéens. Les cahiers de l’Université des Lycéens, moment de rencontres entre des chercheurs de haut niveau, des lycéens et leurs enseignants. Des publications pédagogiques, agrémentées d’images et de références pour aller plus loin, qui retracent la conférence du chercheur et les questions des lycéens. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Accéder à toutes publications Histoires de... »- Histoire de plantes (gui, luzerne, betterave..), de races animales, de produits (foie gras, gariguette...) pour découvrir leur origine humaine et technique et donc mieux saisir ces objets. Editées par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes nos publications sur les Produits de terroir, appellations d’origine et indications géographiques. Pour tout savoir de l’avenir de ces produits, saisir les enjeux et les marges de manoeuvre possibles dans le cadre de la globalisation des marchés et des négociations au plan international. Mais aussi des repères sur les différents labels et appellations existants. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les Publications : L’agriculture et les bioénergies. Depuis 2005, nos articles, synthèses de débats, revues de presse, sélections d’ouvrages et de dossiers concernant les biocarburants, les agromatériaux, la chimie verte ou encore l’épuisement des ressources fossiles... Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les publications. Sur l’eau et ses enjeux. De la simple goutte perlant au robinet aux projets de grands barrages, d’irrigations en terres sèches... les turbulences scientifiques, techniques, médiatiques et politiques du précieux liquide. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder aux Carnets de Voyages de Jean-Claude Flamant. De Budapest à Alger, en passant par la Turquie ou Saratov en Russie, le regard singulier d’un chercheur buissonnier en quête de sens. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
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[1] Lire Chez les agriculteurs, le taux de suicide est trois fois plus élevé que chez les cadres, Le Monde du 25 janvier 2011
[2] Lire Le suicide des agriculteurs gangrène les campagnes
[3] Lire et écouter : Les agriculteurs face au suicide : "j’ai fini par me dire qu’il valait mieux mourir que de vivre cette vie"
[4] Lire : Suicide et mal-être des agriculteurs
[5] Lire : Le coton OGM qui pousse les agriculteurs au suicide, un mythe ?
[6] Lire : Coton Bt en Inde : un anthropologue du Missouri propose une nouvelle approche pour l’étude de la controverse

mercredi 9 octobre 2013

LE MONDE EST UNE MARCHANDISE!

 
 
LE MONDE EST UNE MARCHANDISE!
 

 

BLOG DE PAUL JORION

 

L’actualité de demain : PIKETTY ET GRAEBER, DES ISSUES PAR LE HAUT, par François Leclerc

8 octobre 2013 par François Leclerc | Print L’actualité de demain : PIKETTY ET GRAEBER, DES ISSUES PAR LE HAUT, par François Leclerc
Billet invité
Alors que la lancinante question de la dette est une fois de plus de retour, mais cette fois-ci de l’autre côté de l’Atlantique, l’économiste Thomas Piketty et l’anthropologue David Graeber publient en France deux ouvrages (*) qui ont en commun de préconiser des solutions radicales. Le premier propose de lever un impôt mondial sur le patrimoine – occasion d’en faire l’inventaire détaillé – le second d’annuler une fois de plus la dette, en se référant à 5.000 ans d’histoire. Tous les deux s’inscrivent dans la perspective mondiale qui s’impose.
Au vu de la dimension qu’elle a progressivement atteinte, la dette est globalement insoutenable, il faudra bien un jour en convenir, même tardivement. La Grèce et le Portugal ne sont pas des cas particuliers, mais l’expression du cas général. Pour preuve, il suffit de remarquer que stopper sa progression est déjà insurmontable pour la première puissance économique mondiale, les États-Unis – seule Angela Merkel parlant de la réduire en Allemagne – et que rien aujourd’hui ne permet d’affirmer sans crainte d’être détrompé que les Européens pourront respecter les objectifs de stabilisation qu’ils se sont fixés. Mais c’est un tabou qu’il faut à tout prix respecter, car le bousculer est trop lourd de conséquences.
Employé par les économistes, le terme « insoutenable » prête d’ailleurs à interprétation : la dette l’est-elle pour des raisons morales ou économiques, ou pour les deux à la fois ? De quel point de vue se place-t-on ? La première option n’est pas sans fondement : dimension morale renvoyant à action politique, le choix se pose concrètement entre la poursuite de l’endettement ou la réduction budgétaire des crédits sociaux, de santé publique et d’enseignement, avec l’Espagne, le Portugal et la Grèce comme meilleures illustrations. S’y apparente, en guise de remède, l’approche de ceux qui veulent faire un tri au sein de la dette à l’issue d’un audit citoyen, pour en extraire ce qui serait « illégitime », résultant de la crise financière et à la charge de ceux qui l’ont suscitée.
La seconde option s’appuie sur un raisonnement déjà validé par les faits : la réduction du déficit engendre la récession, et sans croissance suffisante il n’y a pas de réduction possible de la dette. Et la croissance est malencontreusement en panne pour des raisons un peu mystérieuses sur lesquelles les avis divergent.
Si l’insoutenabilité d’une dette dont l’on ne parvient pas à stopper la progression – et peut-être demain à simplement la rouler, si d’aventure une hausse générale des taux prenait corps – est vouée à être plus tard reconnue, sans autre échappatoire, comment dès lors la restructurer ? Un tri entre les créanciers pourrait alors s’imposer, au gré des rapports de force du moment, déjouant l’argument facile selon lequel une restructuration ruinerait les détenteurs d’assurance-vie et les souscripteurs de fonds de pension. Une instance faisant autorité pourrait moduler la restructuration selon la nature des créanciers pour en protéger certains. La finance a habitué à démêler l’écheveau, les comptes enchevêtrés de Lehman Brothers ont ainsi pu être éclaircis. Ceux de la dette ne sont pas plus complexes.
Certes, les conséquences systémiques d’une restructuration de dette globale auraient l’effet d’une vague de fond sur le système financier, mais cela ne serait-il pas bénéfique si cela aboutissait à réduire drastiquement le volume des actifs financiers, de telle sorte que ceux-ci aient un répondant économique et que leur risque puisse être systématiquement mesuré ? Permettant aux titres de la dette publique d’être à nouveau sans risque, et de fournir par la même les garanties dont les transactions financières ont besoin, et aux établissements financiers des quasi fonds propres ?
Des dispositions sont envisageables pour éviter que cette restructuration ne tourne au chaos. Le temps que les arbitrages soient rendus, afin de répartir les pertes entre les créanciers à la faveur d’échanges de titres suivant leur catégorie, les banques centrales pourraient se substituer au marché – comme elles savent le faire – afin d’éviter les effets d’une brutale hausse des taux (quitte à être remboursées une fois les échanges de titres réalisés). Les établissements financiers qui ne résisteraient pas aux décotes seraient liquidés et leurs éventuels dépôts transférés dans des good banks créées à cet effet et capitalisées par des fonds publics (à la manière du FDIC américain qui opère ces transferts vers des banques saines). Les banques centrales regorgeant de titres de dette acceptés comme collatéral subiraient des pertes qui nécessiterait une recapitalisation. Dans le cas particulier de la Fed, elle serait à la charge des banques commerciales, ses actionnaires, mais dans les autres cas, les États seraient en première ligne. Pourquoi alors ne pas échanger ces titres par de nouveaux titres perpétuels à taux zéro afin de sortir de ce cercle vicieux ? Ce genre de pirouette n’est pas domaine réservé !
Non seulement les propositions de David Graeber et de Thomas Piketty ne se contredisent pas, mais elles sont complémentaires et pourraient même s’enchaîner. Car une fois une réduction de la dette réalisée et le passé apuré, que faire pour ne pas aboutir au redémarrage de la machine à produire de la dette ? Seule la redistribution du patrimoine par l’impôt, ainsi qu’une distribution égalitaire de la nouvelle richesse produite pourraient ensuite l’éviter, ce qui est une toute autre histoire. Un troisième volet s’imposerait en complément : l’interdiction des paris sur les fluctuations des prix, ainsi que Paul Jorion le propose, afin que l’activité financière soit au service de l’économie.
Seules des mesures radicales additionnées sont en mesure d’offrir une issue par le haut à la crise du système.
__________
(*) Thomas Piketty, « Le Capital au XXIème siècle », Le Seuil
David Graeber, « Dette : 5.000 ans d’histoire », Ed. Les liens qui libèrent
 
 














Vu en magasin.
3,44€ pour 8 bouteilles de lait CANDIA, ça fait 0,43€ par bouteille. Dans une période où le lait est rare et cher. 
Juste un petit rappel, la vente à perte est interdite en France. Ce qui veut dire que lorsque l'on retire la TVA, ce lait de marque est plus de 20% moins cher qu'une brique premier prix. 
Quand le leader d'un marché est capable de faire ça, comment voulez vous que la filière soit tirée vers le haut. 
C'est désespérant.

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Voila bien les coops! Tout justes bonnes à brader les prix alors que la distribution ne le demande même pas.
Félicitations, les coopérateurs de Sodiaal, vous avez la bosse du commerce !
Comment pouvez-vous accepter de faire ou laisser faire çà ?
Vos directeurs sont des incapables mais, par chance, ils ont mis en place des conseils  d'administration encore plus incapables.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

 Il manque du lait;  on veut nous faire produire au cours mondial, alors qu'on nous paye au cours mondial: en se moment FRONTERA  paye 520€/1000l (à vérifier).


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Le saviez-vous?

85% des transactions sur les marchés de matières premières échappent à l'industrie agro-alimentaires. Toute l'agriculture mondiale est prise en otage de la spéculation financière
!

mardi 8 octobre 2013

Filière laitière après les quotas - Dacian Ciolos préconise un observatoire de prévention des crises

 

( Publié le 24/09/2013 à 18h51 )

Lors de la conférence consacrée à l'avenir de la production laitière après la fin des quotas en 2015, le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, a proposé la création d'un observatoire du marché laitier.

Dacian Ciolos, commissaire européen à l'Agriculture à Luxembourg en juin 2013. (©Commission européenne)L'Union Européenne doit se doter d'un observatoire du marché laitier pour aider le secteur à surmonter les crises une fois supprimés les quotas en 2015, a préconisé mardi le Commissaire à l'agriculture, Dacian Ciolos.
« J'espère avoir un engagement des ministres » en ce sens, « la Commission seule n'a pas les moyens » de mettre en place cet instrument, a souligné le commissaire, ouvrant une conférence à Bruxelles sur l'avenir du secteur. Cet observatoire synthétisant les données collectées auprès des Etats-membres ou de la filière, permettrait selon lui d'anticiper les crises sur un marché dont la volatilité va encore être renforcée par la déréglementation. Le projet doit être présenté en novembre aux Etats et au Parlement européen, a précisé le commissaire.
L'idée a également été avancée par l'organisation de producteurs European Milk Board (Emb). Dans un communiqué, elle prône la création d'une « agence de surveillance » du secteur, pour permettre « une adaptation flexible des volumes de lait offerts à la demande du marché, afin de rétablir l'équilibre sur le marché et de stabiliser le prix du lait moyen à un niveau qui permette de couvrir le coût de production ».

Faire face à la fin des quotas laitiers

Dans un contexte de bonne tenue des prix, après la grande crise du lait des années 2008-2009, et de hausse de la demande de la part des pays émergents, le secteur débat actuellement des moyens de faire face à la fin des quotas, un système qui le régule depuis 1984.
Aubaine de développement pour un secteur qui représente 13 % de la production agricole européenne, cette libéralisation menace dans le même temps la survie des petites exploitations traditionnelles et accroît les risques de surchauffe de production. En France notamment, la filière devrait du coup bénéficier d'un soutien accru dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique agricole commune.
Commission, Etats et producteurs surveillent également de très près les négociations commerciales actuellement menées par l'UE avec plusieurs grands partenaires, en particulier avec le Canada. Le Commissaire Ciolos a ainsi souligné se « battre pour l'accès au marché canadien » du lait européen, en contrepartie de la percée sur le marché européen de la viande bovine que ce pays prépare.

Source : Afp