lundi 9 septembre 2013




Prix moyen du lait : « L’objectif de de 340 à 350 €/1000 litres sur l'année est atteignable »
Si l’heure n’est pas à l’euphorie dans le secteur laitier français, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) reconnait toutefois quelques avancées, notamment en termes de prix. L’objectif d’un prix moyen français de 340 à 350 €/1000 litres pourrait être atteint cette année... si les industriels et la grande distribution jouent le jeu.
« Les 25 euros supplémentaires en moyenne sur le deuxième trimestre, réclamés par la profession, sont un acquis  » a tenu à rappeler Thierry Roquefeuil, président de la FNPL, à l’occasion d’une conférence de presse mercredi dernier.  Cette  revalorisation du prix du lait, amorcée au printemps dernier, doit toutefois se poursuivre jusqu’à la fin 2013 pour que l’objectif professionnel de 340 à 350 €/1000 litres (prix moyen sur l’année) soit atteint. Il s’agit pour la FNPL d’un prix « économique », c’est-à-dire en phase avec ce que le marché est en capacité de payer.
Cet objectif devrait, selon la fédération, être réalisable étant donné les perspectives positives, aussi bien sur le marché intérieur que mondial. Le prix du lait en poudre (20 à 25% des débouchés) est notamment en hausse et celui des produits exportés se redresse. « Les perspectives sur 2014 sont également globalement intéressantes » , ajoute Patrick Ramé, vice-président à  la FNPL.

Lactalis nie les contrats

Mais encore faut-il que les industriels jouent le jeu ! Ce n’est pas le cas de Lactalis qui « nie » les contrats signés avec les organisations de producteurs et a décidé, de son propre chef, de fixer un prix «politique» inférieur aux demandes professionnelles. Les producteurs réfléchissent à des actions, « nous serons là pour les accompagner »,  précise le président qui estime toutefois que « l’arbre ne doit pas cacher la forêt ».  C’est-à-dire les nombreuses entreprises et coopératives qui jouent le jeu de la contractualisation. « Si certaines entreprises veulent aller à l’affrontement, on ira, mais notre stratégie n’est pas celle-là. Nous voulons rester sur l’économique »  rappelle le président. 
La FNPL réclame au ministère une nouvelle table ronde, pour faire le bilan de l’évolution du prix du lait sur les 6 derniers mois, mais aussi pour fixer de nouvelles  perspectives aux producteurs. « Le secteur laitier a également besoin de transformations majeures pour s’adapter à la fin des quotas laitiers », estime  Thierry Roquefeuil.

PAC : la polyculture-élevage plus impactée

Une fédération qui semble également un peu plus optimiste sur les mesures qui seront mises en place en France dans le cadre de la prochaine PAC. « Si le Gouvernement active tous les outils à sa disposition, la perte (liée à la redistribution des aides ndlr) pour les éleveurs devrait être plus supportable »  précise André Bonnard, trésorier de la FNPL. A condition toutefois que ces mesures soient accompagnées d’un « plan de modernisation conséquent »  de l’élevage laitier français.
« Notre message c’est aussi de dire aux producteurs qu’il y a de la place et de l’avenir en France pour la production laitière »,  conclut Thierry Roquefeuil.
Un système d’exploitation risque néanmoins d’être plus pénalisé : celui de la polyculture-élevage. La FNPL réclame donc que les 2% de couplage alloués aux cultures de protéines soient réservés à ces exploitations.
Le détail des mesures prises dans le cadre de la future PAC 2015 en France pourrait être dévoilé début octobre par le ministre de l'Agriculture. Suite...
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Toujours le même bla, bla, ce langage stroumpf, mollasson et verbeux: le lait coûte 392€ eh! bien payons-le.... 350€ et encore...
En plus il faut mener pour ce faire un combat titanesque avec d'homériques guerriers (Roquefeuil est-il Achille "aux pieds légers" -  et à la langue lourde?) pour arriver à..... perdre. Bien sûr !
Vive la résignation, vive  la défaite: vive la FNPL!
 
En plus, tous ces gens ont dans la tête un logiciel unique et qui bégaie car sévèrement bogué: il n'y a de gestion  possible que par un marché (dé)structuré par la demande pensent-ils dans une belle unanimité; l'idée n'arrive pas à germer dans leurs cervelles de palourdes que l'économie n'est pas une donnée établie par des forces transcendantes et surnaturelles, des lois édictées  une fois pour toute de toute éternité, mais que l'économie est produite en permanence, à l'instant l'instant, par les acteurs économiques Réels du moment présent.

Le marché ne tombe pas du ciel, déjà constitué, épiphanie quasi divine, objet de foi et d'adoration.

Le marché est construit par des hommes, et en plus, non seulement, il ne traduit pas de façon magique la disponibilités des biens à échanger, mais, comme l'a montré  magistralement Paul Jorion dans son livre "LE PRIX", il met en forme les rapports de forces constitués entre les agents économique. Bref, le marché n'est pas une science,  ni de la magie, le marché est une guerre, un combat.

Avec des combattants comme ceux dont nous parlons, dont l'activité principale est de se tirer des balles dans les pieds et de flinguer les producteurs dans le dos, on est pas près de le gagner le combat du marché!

Car on va vous livrer un secret de polichinelle: les modalités de fonctionnement d'un marché, ça peut fort bien se changer, on peut en changer les règles: le réguler, car ça se fait déjà dans plein d'endroits sur terre.

Vous le savez pas tout ça?
Vous venez d'où?
Vous savez quoi au fait?
Où donc avez-vous étudié, vous qui prétendez guider les autres?
Vous qui gobez goulument, comme parole d'évangile  sans discernement aucun l'idéologie ambiante du néolibéralisme financiarisée, mâtiné d'un peu de brouet "libertarien" (cette double maladie de l'esprit).
Vous qui récitez comme des perroquets les antiennes à la mode  et vous gargarisez de cette pseudo science tels une lugubre cohorte de Trissotins. 
 
Au couplet je rajouterai donc la paresse, ce qui donne:
Vive la paresse, vive la résignation, vive  la défaite: vive la FNPL!

Je rajouterai bien "vive la bêtise", mais comme je suis bien élevé et gentil, je ne le ferai pas.

1 commentaire:

  1. Moipar contre si n'hésiterai pas un instant : tous ces soi-disant preprésentant ne représentent rien
    Dans leurs réunies il n'y a que des gars de la chambre de commerce avec au maximum 20% de vrais producteurs.
    ruehqws retraités qui ne savent que faire et des gars qui espèrent en Fayotont quelques menus avantage , un peu plus de terre grâce à la SAFER ou des trucs dans le genre.

    si on regarde bien nous, à l'APLI avec nos 1000 parfaitement volontaire (pas de CVO chez nous) on est plus représentatifs et surtout on a de vraies motivations .

    A le longue or va les faire sauter tous ces magouilleurs et les blaireaux ....

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