mardi 10 septembre 2013




Jeunes Agriculteurs (JA) fait preuve de frilosité sur la transition agroécologique voulue par Stéphane Le Foll... Après que ce dernier a exprimé, lors de la rentrée de 2013, son souhait de mobiliser l'enseignement agricole autour de ce projet, le syndicat expose ses craintes de voir « un seul modèle d'agriculture prendre en otage le système éducatif » et souhaite maintenir une diversité dans les types de production.

« Rappelons que les trois performances – écologique, économique et agronomique – sont primordiales et complémentaires pour le développement et le maintien de nos exploitations », insiste JA dans un article publié sur son site internet (www.jeunes-agriculteurs.fr).

Pour le syndicat jeune, « la profession et le corps enseignant doivent doter les jeunes de la possibilité d'analyser des systèmes d'exploitation, en prenant en compte les facteurs économiques, géographiques, environnementaux... afin d'établir leur propre jugement, tels qu'ils seront amenés à le faire lorsqu'ils seront chefs d'entreprise ».

Une position calquée sur celle de la FNSEA qui, le 3 septembre 2013, avait elle aussi insisté pour que le travail de l'agriculteur reste « économiquement viable » et que les supports pédagogiques permettent aux jeunes « d'accéder aux différents modes de production, sans exclusion ».  Suite...

..............................................................................
Normalement, quand on est jeune on a besoin d'apprendre; notez bien qu'en vieillissant aussi on en a besoin.
Tout simplement parce que le monde change et le savoir évolue sans cesse.

Mais, chez les JA on veut seulement apprendre ce que le vieux syndicat leur dit d'apprendre.
Une agriculture vroum, vroum, avec de très gros tracteurs, des graines "sélectionnées par des marchands de graines géniaux", beaucoup de produits chimiques etc...
C'est très moderne c'est "scientifique" mais nous on veut choisir notre science à nous.
Celle qui fait gagner beaucoup à ceux qui vendent tracteurs, intrants, herbicides, gastéropodicides, insecticide, plein de mots en terminés par "cide".
Et bien, sûr, à ceux qui prêtent (cher) les sous pour pouvoir produire cette magnifique science de l'industrie agroalimentaire.
Notons bien que tout les mots terminés en "cide" indiquent l'idée de mort (cela vient du grec), exemple homicide, etc...
D'accord, on fait pousser des plantes, mais à quel prix?
Prix financier, prix environnementaux, prix sanitaires etc...
D'accord, on fait pousser une plante (mettons le maïs) mais, par contre on détruit tout le reste .
Les fameuses mauvaises herbes que d'aucuns nomment aussi "plantes adventices" et qui, bien utilisées, sont très utiles... 


il paraît qu'il  y a d'autres technologies, issues des sciences dures, de l' agroécologique, genre écomicrobiologie par exemple (et bien d'autres disciplines émergentes ou éprouvées scientifiquement), mais, nous, les JA, on veut pas savoir.

On veut apprendre seulement ce que les chefs y disent qu' y faut apprendre.

On appelle ça avoir de l'esprit critique.
L'esprit critique ça fait sérieux, réfléchit, viril. Cela pose son homme...

Mais il y a quand même un "petit" problème qui subsiste: comment on fait pour critiquer rationnellement et scientifiquement ce qu'on ne connaît pas du tout parce qu'on a refusé de  l'étudier et de  l'apprendre?

Quand je vois tout ça, ça me fait un peu bizarre car les intégristes de tous bords, ils "pensent" de cette façon là précisément.

Y aurait-il donc une forme d'intégrisme agronomique ou agricole?
On peut se poser la question...
 

 

 






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire